dimanche 9 août 2015

What About [...] Carrie [...] Stephen King

  • Poche: 288 pages
  • Editeur : Le Livre de Poche (6 janvier 2010)
  • Collection : Fantastique
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2253096768


Résumé :


Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets a distance, bien qu'elle le maitrise encore avec difficulté... Un jour, cependant, la chance parait lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l'aimer, l'invite au bal de printemps de l’école. Une marque d'attention qu'elle n'aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d'un renouveau...







Mon avis :

Je déteste donner mon humble avis sur une œuvre qui n'a pas matché avec moi. Et j'aime pas ne pas aimer. C'est dit.

Première œuvre de l'écrivain qui initialement n'était pas destinée à être publiée. Nous savons tous que c'est Tabitha, sa femme, qui a repêché cette nouvelle que Stephen avait jeté.

Je pense que ce qui a totalement faussé l’appréciation de ma lecture est l'impérissable souvenir du film visionné durant ma tendre (et naïve) enfance. Carrie m'a tellement traumatisé que j'y ai pensé bien longtemps après l'avoir vu, chez une copine. Encore aujourd'hui il reste LE film qui a traumatisé mon enfance.

Sachant la difficulté que j'ai eu à me remettre de ce film, le roman, le style d'écriture adopté ne m'a pas vraiment séduite. Ceci pour la simple et bonne raison que pour moi Carrie reste avant tout un film. Je ne suis peut-être donc pas la personne dont il faut écouter l'avis concernant ce livre.

Néanmoins, j'ai trouvé le personnage de la mère de Carrie totalement ensorcelant (j'ai un vrai problème avec le fanatisme religieux, je concède). J'ai trouvé son personnage tellement palpable. Tellement réel. Son influence est tellement malsaine sur Carrie, qu'elle pousse cette dernière à développer son don et à devenir le pire des monstres. Finalement, tout était déjà une question de rapports adultes/enfants dans cette œuvre. Une question de rapport de force. Quand on est enfant, la religion reste une entité assez évasive. Le concret est incarné par nos parents, ils sont les exemples qui se matérialisent sous nos yeux au quotidien. Ce sont eux qui sont censés nous montrer la voie, nous guider. Carrie se voit brimée par une mère totalement aliénée par sa Foi religieuse. A tel point que malgré l'amour pur d'enfant qu'elle lui porte, elle va en venir à haïr sa propre mère et à la torturer psychologiquement. 

J'ai aimé cet aspect du roman qui m'a mis très mal à l'aise. On ne peut tout simplement pas tourner les pages sans que notre attention soit attirée sur cet aspect, qui en mon sens est l'aspect majeur du roman de Stephen King.

J'ai également éprouvée de la douleur face aux brimades que Carrie essuies quotidiennement. Les enfants sont méchants entre eux. Ceci étant bien connu j'ai eu de la peine pour elle. La scène de début où surviennent les premières menstruations de Carrie, dans les douches communes de l'école après le sport est monstrueuse. J'en frissonne encore.

Elle n'est pas partie dans la vie avec les bases solides dont devraient disposer chaque enfant pour se construire. On ne peut indubitablement pas lui reprocher la tournure qu'elle va donner à sa vie, et à celle de son entourage. 

Je n'ai qu'une question à vous soumettre, mettez-vous simplement à sa place, auriez-vous été capable de mieux faire ?


Ma note :

 

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